Aveugle pèlerin qui te cherches une route
tu t’en vas à tâtons sur les sentiers du doute
depuis longtemps tu perds l’azimut de ta course
pour te montrer la voie pas la moindre Grande Ourse.
Aveugle pèlerin tant de vers en ta tête
se creusent un chemin et jamais ne s’arrêtent
laissant souffler le vent dans leurs sillons fugaces
et bavant quelques mots parfois à la surface.
Aveugle pèlerin quand finira le temps
de marcher sans savoir sur le chemin montant
tes yeux s’ouvriront-ils verras-tu la lumière
avant de devenir poussière d’univers ?
Dernière mise à jour le 1 an par André