Vers ta vie qui fuyait,
vers la nuit, tu marchais.
La forêt ce soir-là
te fut-elle accueillante ?
Et l’hiver ? Et le froid ?
Et la neige enivrante ?
Parti vers le destin
que tu t’étais choisi,
te couchas-tu serein
ou tombas-tu transi ?
Fus-tu heureux enfin
lorsque tu t’endormis ?
Tu n’es pas revenu,
nous as laissé le poids
jusqu’alors inconnu
du vide et des pourquoi.
On ne t’a plus revu,
mais l’ombre de ta voix
et l’écho entrevu
de quelque trait de toi
donne à certains enfants
le pouvoir inconscient
de nous parler de toi
Vers ta vie qui fuyait,
vers la nuit, tu marchais.
La forêt ce soir-là
te fut-elle accueillante ?
Et l’hiver ? Et le froid ?
Et la neige enivrante ?
Parti vers le destin
que tu t’étais choisi,
te couchas-tu serein
ou tombas-tu transi ?
Fus-tu heureux enfin
lorsque tu t’endormis ?
Tu n’es pas revenu,
nous as laissé le poids
jusqu’alors inconnu
du vide et des pourquoi.
On ne t’a plus revu,
mais l’ombre de ta voix
et l’écho entrevu
de quelque trait de toi
donne à certains enfants
le pouvoir inconscient
de nous parler de toi
Dernière mise à jour le 9 mois par André
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Très émouvant, merci de ta confiance sur mon blog.
Bisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La vida está hecha de ausencias,
voluntarias o involuntarias
y el dolor permanece en el tiempo,
las preguntas, las dudas
nos rondarán siempre en la cabeza.
Bisous.
Es verdad, y esta no me deja en paz desde hace más de 30 años. Pero afortunadamente la vida está hecha de presencias también, que nos dan la fuerza y a veces la felicidad.
Muchísimas gracias Estrella por decir así lo que siento.
J’ai moi aussi pensé aux migrants. Et aujourd’hui, j’ai vu ici : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/migrants-l-integration-par-le-cricket_2932459.html un reportage à Saint Omer dans le Nord de la France, sur une équipe de cricket constituée de migrants. C’est un exemple d’intégration rayonnant ! ça fait chaud au coeur de constater que dans ce quartier populaire de St Omer on a ouvert les bras à ces gens qui ne rêvaient que de passer en Angleterre… Ils n’y songent même plus ! Votre poème visait peut-être plus simplement un SDF comme nous en croisons tant (hélas !) Ce qui est terrible dans l’histoire du SDF c’est probablement… Lire la suite »
Migrant ou sdf, où est la différence ? Juste une nuance dans le malheur … face à un monde, et singulièrement à nos sociétés, où l’exclusion reste la règle, où on ne se sent fort que par la faiblesse de l’autre,
http://asimon.eu/blog/migrations/refugies-sdf/
Et merci pour ce petit bout d’espoir: tout ne serait donc pas perdu ?
Quant à mon texte, en le relisant, je m’aperçois qu’en parlant de départ, d’absence, de souvenir, il peut être compris dans de nombreux sens particuliers. La douleur est universelle. Celle-ci m’est juste intimement personnelle.
ce poème accompagne parfaitement une nouvelle du jour http://plus.lesoir.be/177356/article/2018-09-08/quand-les-migrants-errent-sur-les-terres-royales
Merci Adrienne pour ce commentaire qui me touche d’autant plus que cet article, que j’ai lu ce matin juste avant la publication de mon texte, n’a rien à voir avec mes intentions conscientes au moment de l’écriture. La preuve est donc faite, une fois de plus, que le lecteur est bien co-auteur, qu’il y a autant de textes que de lecteurs, et que l’auteur écrit aussi avec son in- ou subconscient. Une autre personne m’a dit avoir vu dans le poème une allusion au drame vécu par de nombreux migrants. Il est vrai que j’ai volontairement évité d’être explicite, s’agissant… Lire la suite »