Nous irons par les chemins creux
à nos mères-grands trépassées
porter en petits pots, heureux,
le beurre doux de nos pensées,
le souvenir acidulé
des confitures de l’enfance,
des fruits rouges dissimulés
dans les replis de nos consciences.
Par les bois ombreux nous irons,
nos têtes chenues revêtues
d’imaginaires chaperons
au rouge fané qui ponctue
le vert familier des ramures,
voir si le loup n’aurait pas faim
de quelque vieux poucet trop mûr
rêvant d’une enfance sans fin.
Par les sentiers nous reviendrons,
l’âme basse et le cœur en berne,
après avoir tourné en rond
dans les fantasmes et la luzerne.
Nous irons par les chemins creux
à nos mères-grands trépassées
porter en petits pots, heureux,
le beurre doux de nos pensées,
le souvenir acidulé
des confitures de l’enfance,
des fruits rouges dissimulés
dans les replis de nos consciences.
Par les bois ombreux nous irons,
nos têtes chenues revêtues
d’imaginaires chaperons
au rouge fané qui ponctue
le vert familier des ramures,
voir si le loup n’aurait pas faim
de quelque vieux poucet trop mûr
rêvant d’une enfance sans fin.
Par les sentiers nous reviendrons,
l’âme basse et le cœur en berne,
après avoir tourné en rond
dans les fantasmes et la luzerne.
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