Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué,
que l’obscurité tombe, que sortent les fantômes,
il est temps de partir pour traverser à gué
le fleuve imaginaire où nous guettent les gnomes.
Il n’est de nuit si noire, de sommeil si profond
qu’ils ne recèlent en eux ce halo fainéant,
si pâle et vacillant que parfois l’on confond
son aura symbolique et l’ombre du néant.
Il n’est de nuit si noire qui n’aille à son matin,
ni de matin si clair qui n’aille au crépuscule.
La vie est un haillon séculaire et déteint
qu’un matador agite en un jeu ridicule.
Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué,
que l’obscurité tombe, que sortent les fantômes,
il est temps de partir pour traverser à gué
le fleuve imaginaire où nous guettent les gnomes.
Il n’est de nuit si noire, de sommeil si profond
qu’ils ne recèlent en eux ce halo fainéant,
si pâle et vacillant que parfois l’on confond
son aura symbolique et l’ombre du néant.
Il n’est de nuit si noire qui n’aille à son matin,
ni de matin si clair qui n’aille au crépuscule.
La vie est un haillon séculaire et déteint
qu’un matador agite en un jeu ridicule.
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