Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?
Îles, de nos voisines
aux contours indistincts
de citadelles en ruine
et de bûchers éteints,
nous ne reconnaissons
dans le brouillard épais
ni les tons, ni les sons,
à peine un vague aspect.
Îles, les flots montant
en marées obstinées
grignotent notre temps,
sapent nos destinées.
Atlandides en sursis,
quelque archéosavant
cherchera-t-il ici
demain la vie d’avant ?
Ou l’océan furieux
anéantira-t-il
en se prenant pour Dieu
le souvenir des îles ?
Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?
Îles, de nos voisines
aux contours indistincts
de citadelles en ruine
et de bûchers éteints,
nous ne reconnaissons
dans le brouillard épais
ni les tons, ni les sons,
à peine un vague aspect.
Îles, les flots montant
en marées obstinées
grignotent notre temps,
sapent nos destinées.
Atlandides en sursis,
quelque archéosavant
cherchera-t-il ici
demain la vie d’avant ?
Ou l’océan furieux
anéantira-t-il
en se prenant pour Dieu
le souvenir des îles ?
Dernière mise à jour le 9 mois par André
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triste destin de tant d’îles!
Triste, oui, car déjà nous sombrons …