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Inconnu.

Devant l’inconnu qui rôde
– mais rôde-t-il ? –
nos esprits frileux ravaudent
le drap fragile
qui notre inquiétude
de n’être plus
maîtres de nos certitudes
de élus.

Devant la qui s’écoule
du sablier,
dans notre gorge une boule,
un bouclier,
un mur pour ne plus savoir
au fond de l’âme
l’âcreté du désespoir
la qui brame.

Devant la main qui se tend,
les bras qui s’ouvrent,
l’étau soudain se détend,
les dents découvrent
un évanescent
qui dit tout bas
l’humanité qu’on ressent
de haut en bas.

Devant l’inconnu qui rôde
– mais rôde-t-il ? –
nos esprits frileux ravaudent
le drap fragile
qui masque notre inquiétude
de n’être plus
maîtres de nos certitudes
de gens élus.

Devant la vie qui s’écoule
du sablier,
dans notre gorge une boule,
un bouclier,
un mur pour ne plus savoir
au fond de l’âme
l’âcreté du désespoir
la peur qui brame.

Devant la main qui se tend,
les bras qui s’ouvrent,
l’étau soudain se détend,
les dents découvrent
un sourire évanescent
qui dit tout bas
l’humanité qu’on ressent
de haut en bas.

Dernière mise à jour le 10 mois par André

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Paul
Paul
29 décembre 2023 10:21

Les deux premiers tiers de ce poème disent bien toutes mes interrogations, toutes mes incertitudes et tout mon désarroi devant les nombreux mendiants qui croisent ma route à Bruxelles tout les jours…

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