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Lune.

Écrasée sous le pied distrait
des certitudes,
mon inquiétude
geint doucement et puis se tait.

J’ai pourtant demandé la ,
mais rien n’y fait:
désir surfait,
me souffle le dans la dune.

Le lointain m’effleure
de en temps
d’un vieil étang
où la lune se mire et pleure.

En soulevant
les alluvions de ma ,
je m’étonne, en rêvant ce ,
d’être vivant.

Écrasée sous le pied distrait
des certitudes,
mon inquiétude
geint doucement et puis se tait.

J’ai pourtant demandé la lune,
mais rien n’y fait:
désir surfait,
me souffle le vent dans la dune.

Le souvenir lointain m’effleure
de temps en temps
d’un vieil étang
où la lune se mire et pleure.

En soulevant
les alluvions de ma mémoire,
je m’étonne, en rêvant ce soir,
d’être vivant.

Dernière mise à jour le 10 mois par André

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La Licorne
24 juillet 2019 16:44

Très joli…j’adore la fin !

chachashire
24 juillet 2019 11:50

chaque strophe résonne comme un haïku, l’ensemble forme un accord consolateur « …qui s’enfuit déjà , et le temps perdu à savoir pourquoi… »

patchcath
23 juillet 2019 06:39

Bien sûr qu’elle a des influences sur notre vie terrestre 😉 mais si elle est là et qu’on la voit, elle n’a rien fait pour ça

Adrienne
20 juillet 2019 18:52

très joli! j’aime et partage cet étonnement (comme disait Voltaire, « au lieu donc que de nous plaindre… », étonnons-nous 🙂

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