Écrasée sous le pied distrait
des certitudes,
mon inquiétude
geint doucement et puis se tait.
J’ai pourtant demandé la lune,
mais rien n’y fait:
désir surfait,
me souffle le vent dans la dune.
Le souvenir lointain m’effleure
de temps en temps
d’un vieil étang
où la lune se mire et pleure.
En soulevant
les alluvions de ma mémoire,
je m’étonne, en rêvant ce soir,
d’être vivant.
Écrasée sous le pied distrait
des certitudes,
mon inquiétude
geint doucement et puis se tait.
J’ai pourtant demandé la lune,
mais rien n’y fait:
désir surfait,
me souffle le vent dans la dune.
Le souvenir lointain m’effleure
de temps en temps
d’un vieil étang
où la lune se mire et pleure.
En soulevant
les alluvions de ma mémoire,
je m’étonne, en rêvant ce soir,
d’être vivant.
Dernière mise à jour le 10 mois par André
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Très joli…j’adore la fin !
Merci
chaque strophe résonne comme un haïku, l’ensemble forme un accord consolateur « …qui s’enfuit déjà , et le temps perdu à savoir pourquoi… »
Bien sûr qu’elle a des influences sur notre vie terrestre 😉 mais si elle est là et qu’on la voit, elle n’a rien fait pour ça
très joli! j’aime et partage cet étonnement (comme disait Voltaire, « au lieu donc que de nous plaindre… », étonnons-nous 🙂
Merci pour cette lecture bienveillante …