L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri,
nous rend sourds, et nettoie
le monde des débris
d’âmes, de chair, de sang
de ceux qui sont partis,
des désormais absents,
des rêves anéantis.
Des fonds marins, pourtant
monte encore quelquefois
le soupir grelottant
de tant de gens sans voix.
Le monde meurt d’indifférence
en scrutant son nombril
à l’affût de la pestilence
dans la peur d’un péril
qu’il ne doit qu’à lui-même,
qu’à son désir furieux
de croissance qui sème
le malheur en tout lieu.
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri,
nous rend sourds, et nettoie
le monde des débris
d’âmes, de chair, de sang
de ceux qui sont partis,
des désormais absents,
des rêves anéantis.
Des fonds marins, pourtant
monte encore quelquefois
le soupir grelottant
de tant de gens sans voix.
Le monde meurt d’indifférence
en scrutant son nombril
à l’affût de la pestilence
dans la peur d’un péril
qu’il ne doit qu’à lui-même,
qu’à son désir furieux
de croissance qui sème
le malheur en tout lieu.
Dernière mise à jour le 12 mois par André
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Bien vrai ! Comme disait un de nos président » la maison brûle mais on regarde ailleurs ». Beaucoup on hâte de l’après mais se sont ils posés des questions durant cette pause forcée ?
exactement