Ouvrir la bouche et ne rien dire,
ne plus risquer de conjuguer
le temps présent qui se déchire
et de pauvres mots fatigués.
Ouvrir les yeux et ne rien voir
que les nuages menaçants
et les éclairs de désespoir
ricocher en gerbes de sang.
Ouvrir l’oreille et ne saisir
que la douleur de l’agonie,
le souffle d’un peuple martyr,
que boniments et calomnies.
Ouvrir les bras, tout ce qui reste
pour conjurer notre impuissance.
Ouvrir le cœur et faire un geste
insignifiant de bienveillance.
Ouvrir la bouche et ne rien dire,
ne plus risquer de conjuguer
le temps présent qui se déchire
et de pauvres mots fatigués.
Ouvrir les yeux et ne rien voir
que les nuages menaçants
et les éclairs de désespoir
ricocher en gerbes de sang.
Ouvrir l’oreille et ne saisir
que la douleur de l’agonie,
le souffle d’un peuple martyr,
que boniments et calomnies.
Ouvrir les bras, tout ce qui reste
pour conjurer notre impuissance.
Ouvrir le cœur et faire un geste
insignifiant de bienveillance.
Dernière mise à jour le 1 semaine par André
Partager :
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Plus
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)