Un petit noir arrogant fume,
il se sait le roi du matin,
du palais que son amertume
enchantera mieux qu’un festin.
Sur la tartine, en couche épaisse,
la confiture se prélasse;
ces deux-là, en partant, ne laissent
que des miettes sous la tasse.
Sur l’écran le journal s’impose,
augurant d’un nouveau jour triste,
émaillant au hasard sa prose
de mots pour le cruciverbiste.
Un petit noir arrogant fume,
il se sait le roi du matin,
du palais que son amertume
enchantera mieux qu’un festin.
Sur la tartine, en couche épaisse,
la confiture se prélasse;
ces deux-là, en partant, ne laissent
que des miettes sous la tasse.
Sur l’écran le journal s’impose,
augurant d’un nouveau jour triste,
émaillant au hasard sa prose
de mots pour le cruciverbiste.
Dernière mise à jour le 10 mois par André
Partager :
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Plus
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Un deux en un !
bravo le poète du petit déjeune !!
Merci, Sire !
Il y a une chanson de ? qui refuse les nouvelles du matin, c’est ce que je fais de plus en plus !
Stéphane Eicher, Déjeuner en paix …
https://dai.ly/xf8oqy
Ce n’ai pas bon de vieillir, la mémoire flanche ! Bon dimanche
😉
oui peu de doux et beaucoup d’amer sur cet écran-là 😉