Douce pluie d’été de nos souvenirs,
averse glacée des hivers d’antan,
eau pure tombant du ciel pour nourrir
le champ que laboure un homme en chantant.
Qu’a-t-on fait de vous, pluies, bruines, rosées?
Des trombes furieuses écrasent la terre
et s’étendent les déserts nécrosés,
des torrents de boue charrient la misère.
Qu’a-t-on fait de vous, saisons bienveillantes?
Quel sacrilège a-t-il rendu furieux
le soleil et les nuées foudroyantes ?
Pour quel forfait ce châtiment des cieux ?
Revienne le temps des pluies salvatrices,
des soleils cléments et des doux reflets
d’un rayon de lune sur la cicatrice
des blés moissonnés que la nuit celait.
Douce pluie d’été de nos souvenirs,
averse glacée des hivers d’antan,
eau pure tombant du ciel pour nourrir
le champ que laboure un homme en chantant.
Qu’a-t-on fait de vous, pluies, bruines, rosées?
Des trombes furieuses écrasent la terre
et s’étendent les déserts nécrosés,
des torrents de boue charrient la misère.
Qu’a-t-on fait de vous, saisons bienveillantes?
Quel sacrilège a-t-il rendu furieux
le soleil et les nuées foudroyantes ?
Pour quel forfait ce châtiment des cieux ?
Revienne le temps des pluies salvatrices,
des soleils cléments et des doux reflets
d’un rayon de lune sur la cicatrice
des blés moissonnés que la nuit celait.
Dernière mise à jour le 6 mois par André
Partager :
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Plus
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
The poetic stylistic device that stood out to me the most in this poem was your powerful use of rhetorical questions. I found it extremely interesting that you described the lack of rain as a ‘punishment from heaven’ [again, I think, not quite sure about the translation] and the rain as a saviour when you called it ‘saving rain’ because some ancient civilizations used to believe that the Gods were punishing them when there was no rain so they would perform numerous rituals that they hoped would please the Gods so that it would rain again.
Such a quick comment !
The word « cieux » you translate as « heaven », I see it more like simply « sky », without religious meaning. But it can be used as heaven as well. This is the beauty of poetry: one write the poem, and any reader rewrite it with his, or her, own point of view