Les longs chemins de croix qu’aux printemps de jadis
enfants nous parcourions enchaînés aux vieux rites
dans les églises sombres aux vitraux qui jaunissent
ou sur quelque sentier jalonné de guérites
du puits des souvenirs ce matin resurgissent
suivis des processions sillonnant les villages
des fillettes en blanc tapissant de pétales
la rue où les statues traînaient dans leur sillage
un lent Saint-Sacrement au faste oriental.
Ce sont d’autres cortèges aujourd’hui qui implorent
d’autres divinités de ménager leur sort
mais l’angoisse de vivre est la même qu’hier
et l’étape ultime est toujours le cimetière.
Les longs chemins de croix qu’aux printemps de jadis
enfants nous parcourions enchaînés aux vieux rites
dans les églises sombres aux vitraux qui jaunissent
ou sur quelque sentier jalonné de guérites
du puits des souvenirs ce matin resurgissent
suivis des processions sillonnant les villages
des fillettes en blanc tapissant de pétales
la rue où les statues traînaient dans leur sillage
un lent Saint-Sacrement au faste oriental.
Ce sont d’autres cortèges aujourd’hui qui implorent
d’autres divinités de ménager leur sort
mais l’angoisse de vivre est la même qu’hier
et l’étape ultime est toujours le cimetière.
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