La rime tyrannique et le corset du rythme
me contraignent à user du ciseau, de la gouge
pour modeler le verbe, sans qu’aucun algorithme
ne vienne dérouler son sournois tapis rouge.
Quelquefois, la contrainte infléchit la pensée,
affûte le propos ou modère le ton;
c’est parfois tout l’ouvrage qu’il faut recommencer
pour dénicher le trait que l’on cherche à tâtons.
Tantôt les mots s’échappent, sans rime ni raison,
montent en sarabandes, suivent leur fantaisie,
ils ne supportent plus le carcan, la prison,
ni la plume intraitable imbue de poésie.
Ils s’en vont vivre un temps leurs rêves forcenés
mais reviennent toujours se poser sur la ligne,
se plier aux lubies du poète obstiné,
s’offrir à l’œil curieux que le sort leur désigne.
La rime tyrannique et le corset du rythme
me contraignent à user du ciseau, de la gouge
pour modeler le verbe, sans qu’aucun algorithme
ne vienne dérouler son sournois tapis rouge.
Quelquefois, la contrainte infléchit la pensée,
affûte le propos ou modère le ton;
c’est parfois tout l’ouvrage qu’il faut recommencer
pour dénicher le trait que l’on cherche à tâtons.
Tantôt les mots s’échappent, sans rime ni raison,
montent en sarabandes, suivent leur fantaisie,
ils ne supportent plus le carcan, la prison,
ni la plume intraitable imbue de poésie.
Ils s’en vont vivre un temps leurs rêves forcenés
mais reviennent toujours se poser sur la ligne,
se plier aux lubies du poète obstiné,
s’offrir à l’œil curieux que le sort leur désigne.
Dernière mise à jour le 12 mois par André
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le poète est en verve, ces derniers temps, avec des publications quotidiennes 😉
C’est thérapeutique 🙂
dejar atras el miedo, chante l’Espagne à l’eurovision (je suis en train de l’écouter sur auvio, histoire d’être un peu au courant des trucs dont on cause ;-))
No se trata de miedo, sino de falta de esperanza.
Quant à l’Eurovision, ça fait quelques années que j’ai abandonné. À la vue des vainqueurs ce midi au journal télévisé, je ne regrette rien. Serait-ce cela devenir vieux ?
en fait la première raison, c’est que j’avais besoin de faire du bruit pour ne plus entendre l’outil motorisé avec lequel le voisin coupe dans les briques de son mur, depuis ce matin… (et Colo m’avait demandé ce que je pensais du vainqueur, donc fallait que j’écoute…)
Je comprends, tout est relatif, entre le trafic incessant de la rue et le voisin bricoleur, l’Eurovision devient un moindre mal 🙂