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Ville

Sur tes trottoirs déserts,
la
ruisselle en flots amers.
Et les néons du soir
s’ennuient
au seuil de la noire.

Les ombres du
s’estompent
sur tes murs encrassés;
l’ du présent
détrompe
l’illusion du passant.

Tes quartiers désormais
étrangers
ne se parlent jamais.
Ton , aujourd’hui
trop âgé,
croule sous son enduit.

Quelques édiles, encore,
voulant te rendre ,
te charcutent le corps,
font des trous à l’envi.

Mais ton cœur n’y est plus,
tes artères renient
tes vieux membres perclus.
Ma à l’agonie.

Sur tes trottoirs déserts,
la pluie
ruisselle en flots amers.
Et les néons du soir
s’ennuient
au seuil de la nuit noire.

Les ombres du passé
s’estompent
sur tes murs encrassés;
l’agonie du présent
détrompe
l’illusion du passant.

Tes quartiers désormais
étrangers
ne se parlent jamais.
Ton théâtre, aujourd’hui
trop âgé,
croule sous son enduit.

Quelques édiles, encore,
voulant te rendre vie,
te charcutent le corps,
font des trous à l’envi.

Mais ton cœur n’y est plus,
tes artères renient
tes vieux membres perclus.
Ma ville à l’agonie.

Dernière mise à jour le 11 mois par André

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