Sur cette terre saccagée poussent des fleurs …
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Un petit vieux modeste attend sans faire un geste …
Notre vie est un long fleuve aux méandres capricieux …
Nous n’avions demandé ni le feu, ni l’orage …
Hagards, désemparés, ils errent dans leur vie …
Le timide qui n’ose et le hâbleur prolixe …
Où vont-ils, ceux qui passent pressés ou nonchalants ?
Un beau jour à la mer, un ciel d’azur sous un soleil tout fier …
Un village assoupi le long de sa grand’rue …
La caresse discrète à fleur de la peau nue …
Nous vivons sous la pluie un été de déluge …
Un soleil attiédi décline sur le jardin …
Un sourire, et la vie reprend quelque couleur …
Petite place à l’air tranquille …
Les nuages sont en nous
porteurs d’orages …
Ils ne se parlaient pas, se connaissaient à peine …