Quand le gourmand, l’oeil allumé, oublie sa vie …
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
La musique et le monde marchent au même temps …
En ce temps délicieux où les humains s’étripent, quelques-uns, pour leur dieu, veulent casser nos pipes …
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …
Les saisons s’éteignent laissant les éléments furieux déchaîner leurs instincts …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
Caché derrière un mot, je guette la saison.
Murs décrépits sur fond de brume, cernés par le vert sombre d’ifs …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
Antoine Pol écrit un poème,
Georges Brassens le met en musique,
Francis Cabrel l’interprète,
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Où va le sang qui coule?
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Du Sud au Nord, les foules folles …
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Il était bien trop grand …
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
Naître suffira-t-il, humain fragile, pour exister ?