Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Une saison si longue
de vies fanées …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …
Lâcher la bride aux mots …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Nous revoici vivants …
Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
Les belles de jadis avaient l’amour courtois …
L’été soudain nous a rejoints …