Murs décrépits sur fond de brume, cernés par le vert sombre d’ifs …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
Antoine Pol écrit un poème,
Georges Brassens le met en musique,
Francis Cabrel l’interprète,
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Où va le sang qui coule?
Le jardinier d’Eden a le cœur en jachère …
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Un ressac a roulé de vagues nostalgies …
Du Sud au Nord, les foules folles …
La mer dans sa fureur ne m’a rien révélé
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Les crocus au jardin …
Je marche dans le noir …
Il était bien trop grand …
Rouge le fer sur l’enclume …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
L’infini du ciel …
Naître suffira-t-il, humain fragile, pour exister ?
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …