Dans l’espoir du matin, la nuit s’étire …
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D’autres, depuis longtemps,
ont répété
Quand au soir de l’année tu voudrais …
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Depuis longtemps figés,
paysans rudes,
Ce soir il pleut dans les mémoires …
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Quand me mettrez en terre,
ou au bûcher,
Demain, quand les enfants rempliront la maison …
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Ma vie, marée toujours montante.
Nous irons cueillir les myrtilles …
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Les lumières de maisons inconnues
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
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Miguel, tus heridas
sin duda son nuestras.
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Nostalgie aux baisers languides,
fantôme de temps abolis,
Un sapin, quelques boules …
Les festons de givre aux fenêtres …
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L’encre, sous la plume,
tente
de peindre des brumes
Quand enfin, vers le soir, les doigts gourds se détendent.
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Rien
Le noir
Une lueur, là ?
Ils sont partout, pudiques et forts …
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Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde