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Où va le sang qui coule?
De ru en fleuve, quel océan
accueillera dans sa houle
les flots de pleurs, les flots de sang ?
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Du Sud au Nord
les foules folles,
des rues aux ports
battent le sol
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Naître suffira-t-il,
humain fragile,
pour exister ?
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comme un alluvion déposé par les flots virtuels du web …
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Más o menos
lejos
de mi ventana,
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Ballerine, tes six ans nagent
sur un lac, avec les cygnes;
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Serpentin ondulant sans fin,
ressac de la mélancolie ,
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Poète, que peuvent
tes mots ciselés avec soin
quand pleuvent
les slogans comme coups de poings ?
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Elle qui, de l’enfance, a gardé
le regard clair
contemple aujourd’hui le passé
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Automne et pluie,
quand le silence un peu rugueux, …
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Cuando paso por tu puerta,
la tarde que viene a herir
con su hermosura desierta
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La main crispée sur le crayon
cherche sa voie,
trace lentement son sillon
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Ils rêvent d’Angleterre
comme, enfants, nous rêvions
de paradis sur terre.
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Par la vie, nous allons,
silencieux et bavards,
creusant notre sillon,
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Beaux étés gris du temps jadis
quand, sous la mer, lorsqu’il pleuvait
nul train encore ne promenait
son troupeau d’humaines brebis.
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La forêt ce soir-là
te fut-elle accueillante ?
Et lhiver ? Et le froid ?
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¿ Quien eres, chico ?
amputé
de papa, de maman,
enfermé, isolé,
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Certains, au nom de Vancouver,
pâlissent.
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La poésie est une drogue
dure
dont les effets, quand l’esprit vogue,
durent.
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Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,