L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Lorsque monte la vague …
Les larmes du piano
ponctuent
le récit triste du saxo, …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …

Maia s’en est venue
sans surprise, et pourtant …
Quel est donc ce bruit sourd ?
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …
menhirs jalons dans ma mémoire infidèle …
Les bras s’ouvrent et pourtant …
Sont-ils encore debout
ou gisent-ils …
Un soir de violons muets dansait dans ma tête une valse …
Volez papillons sans répit …
On ne l’attendait pas,
on ne l’espérait plus …
Comment croire au ciel bleu de ce printemps précoce ?
Sur l’échiquier du monde il n’est plus de raison.
Pétales au tons fragiles
du coin de l’âme
Figés dans l’attente immobiles, patients
Six bougies pour Guillaume !
Où vas-tu ma jolie au hasard les mains nues ?
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …