Menu Fermer

CETA, ils ont gagné, les doigts (presque) dans le nez, en tout cas dans le pot de confiture.

ceta

Avec ses airs de petit d'irréductibles Gaulois, la Wallonie a pu, jusqu'il y a peu, laisser croire à son opposition vis-à-vis d'un traité de libre échange dont bon nombre de ses citoyens ne veulent pas. On a même, naïvement, failli y croire. Certains se raccrochent comme ils peuvent à l' que les parlements, ou au moins certains d'entre eux, renoncent à ratifier l'accord.

Mais le mal est fait: la route est désormais grande ouverte aux puissants prédateurs multinationaux. Dans « libre échange », le mot « libre » est un miroir aux alouettes, une tromperie, une insulte. La seule liberté, pour nous pauvres couillons de citoyens, est celle de fermer notre gueule, de payer, de subir. Les États vont désormais pouvoir demander poliment l'autorisation de protéger leurs citoyens des rapaces.

Cette qui libéralise à tout crin, qui crée, à côté de la richesse de quelques-uns, , chômage, récession; cette Europe qui sait si bien tenter d'ériger des barrières contre le soi-disant danger des migrations, et qui ouvre grand la porte aux fraudeurs et voleurs de tout poil; cette Europe donneuse de leçons qui désagrège obstinément ses systèmes de protection sociale au d'un libéralisme sauvage; cette Europe-là, je n'en veux plus.

Bientôt ce sera le des morts, l'occasion de me d'un européen jusqu'ici moribond, désormais enterré dans la boue des camps de , sous la dalle de granit de ce traité assassin.

Dernière mise à jour le 3 mois par André

Posted in Europe
S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
0
Would love your thoughts, please comment.x