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Bucolique.

Depuis le , Tityre, que sous ton hêtre
tu reposes en rêvant d'Amarillys,
n'as-tu jamais, dans ton décor champêtre,
senti poindre l' sous les délices ?

N'as-tu jamais, depuis le temps, voulu
fuir cette ombre qui te charma jadis,
mener ta belle au-delà du talus
cueillir la rose et le myosotis ?

N'as-tu jamais, Tityre, été lassé
d'entendre encore le du rossignol,
de passer tant de temps à rêvasser
d'Amarillys allongé sur le sol ?

As-tu jamais, Tityre, franchi le pas,
connu le vaste et ses mystères?
Ton géniteur ne nous le dira pas,
laissant ton imaginaire.

Depuis le temps, Tityre, que sous ton hêtre
tu reposes en rêvant d'Amarillys,
n'as-tu jamais, dans ton décor champêtre,
senti poindre l'ennui sous les délices ?

N'as-tu jamais, depuis le temps, voulu
fuir cette ombre qui te charma jadis,
mener ta belle au-delà du talus
cueillir la rose et le myosotis ?

N'as-tu jamais, Tityre, été lassé
d'entendre encore le chant du rossignol,
de passer tant de temps à rêvasser
d'Amarillys allongé sur le sol ?

As-tu jamais, Tityre, franchi le pas,
connu le vaste monde et ses mystères?
Ton géniteur ne nous le dira pas,
laissant ton existence imaginaire.

Dernière mise à jour le 3 mois par André

Posted in Poésie
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