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Cailloux.

Le toujours pressé ne nous aura laissé
que quelques cailloux blancs dans nos poches trouées.
Parfois l'un d'entre eux tombe, et pour le ramasser
nous restons là, l'œil fixe et la gorge nouée.

Dans la chaussure usée des mémoires vieillies
ces cailloux aiguillonnent le voyageur perdu
qui reprend le des prés et des taillis
où cahotait sa un moment suspendue.

Le temps toujours pressé ne nous aura laissé
que quelques cailloux blancs dans nos poches trouées.
Parfois l'un d'entre eux tombe, et pour le ramasser
nous restons là, l'œil fixe et la gorge nouée.

Dans la chaussure usée des mémoires vieillies
ces cailloux aiguillonnent le voyageur perdu
qui reprend le chemin des prés et des taillis
où cahotait sa vie un moment suspendue.

Dernière mise à jour le 3 mois par André

Posted in Poésie
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marie des vignes
marie des vignes
16 novembre 2021 20:42

Bonsoir André, que c’est bien écrit, bien décrit aussi notre vie qui va tant bien que mal. Bonne soirée Amicalement MTH

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