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Hiver au village.

Les inconnus d'hier aujourd'hui se saluent,
bavardent un moment, plaisantent et s'encouragent,
partagent leurs malheurs, et quand la peine afflue
étouffent un sanglot derrière un commérage.

Ils dorment mal, encore, mais ils restent debout,
découvrant, sidérés, l'ampleur de leur ,
ne pouvant oublier l'âcre odeur de la boue,
s'accrochant tant qu'ils peuvent aux rues de leur .

Nous n'avons à offrir que notre humble présence,
une oreille attentive, un , un café,
et ce sont eux qui viennent, remplis de prévenance
affronter les frimas, là, pour nous réchauffer.

Les inconnus d'hier aujourd'hui se saluent,
bavardent un moment, plaisantent et s'encouragent,
partagent leurs malheurs, et quand la peine afflue
étouffent un sanglot derrière un commérage.

Ils dorment mal, encore, mais ils restent debout,
découvrant, sidérés, l'ampleur de leur naufrage,
ne pouvant oublier l'âcre odeur de la boue,
s'accrochant tant qu'ils peuvent aux rues de leur village.

Nous n'avons à offrir que notre humble présence,
une oreille attentive, un sourire, un café,
et ce sont eux qui viennent, remplis de prévenance
affronter les frimas, là, pour nous réchauffer.

Dernière mise à jour le 4 mois par André

Posted in Déluge, Poésie
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Adrienne
11 janvier 2022 19:08

bien dit!

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