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Midi au village.

Un assoupi le long de sa grand'
ne sursaute parfois qu'au vrombissant passage
d'un troupeau de motos brusquement apparues,
tout aussitôt passées, courant à leur pacage.

Quelques villageois vont par la rue, indolents,
un par la main, savourant le
que cette fin d' leur offre en rappelant
à leur peau blême encore sa sans pareille.

Sortis de leurs tanières à la fraîcheur humide,
rescapés du qui engloutit leurs vies
ils convergent à midi affamés et placides
vers l' rouge et qui de loin les convie.

Un village assoupi le long de sa grand'rue
ne sursaute parfois qu'au vrombissant passage
d'un troupeau de motos brusquement apparues,
tout aussitôt passées, courant à leur pacage.

Quelques villageois vont par la rue, indolents,
un enfant par la main, savourant le soleil
que cette fin d'été leur offre en rappelant
à leur peau blême encore sa chaleur sans pareille.

Sortis de leurs tanières à la fraîcheur humide,
rescapés du naufrage qui engloutit leurs vies
ils convergent à midi affamés et placides
vers l'accueil rouge et blanc qui de loin les convie.

Dernière mise à jour le 3 mois par André

Posted in Déluge, Poésie
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