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Ma vie, marée toujours montante.
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Les lumières de maisons inconnues
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Miguel, tus heridas
sin duda son nuestras.
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Nostalgie aux baisers languides,
fantôme de temps abolis,
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L’encre, sous la plume,
tente
de peindre des brumes
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Rien
Le noir
Une lueur, là ?
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Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde
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La plume trempée dans l’encre,
surgie d’un temps révolu,
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Au petit jour, les amoureux
seuls et perdus,
pleurent toujours des temps heureux
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Sur tes trottoirs déserts,
la pluie
ruisselle en flots amers.
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Froufrous de voix,
saluts discrets
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Un oiseau dans la nuit
Qui se pose en silence
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Au carrefour du monde,
les continents se croisent,
les langues se répondent
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Les traîtres mots ont déserté
sans coup férir
le chant de bataille avorté
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Mientras leo tus palabras
poeta encantador …
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Pas à pas, la vie va
le pire est advenu
Silence.
Quelques bruits familiers, un pas sur le gravier.
Tant de mots en partance, tant de cris …
Dis-moi, veilleur, cette lueur à l’horizon ?
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …