Le souffle long des bises …
La route borgne nous conduit …
.
Tout en courant, je me traîne.
Rien ne m’arrête
mais tout me freine.
Un jour nous ouvrira la connaissance aiguë de la beauté …
.
J’ai demandé à l’été
.
Je veux des trains.
Il faut aller aux promontoires …
.
Par le battant ouvert
s’échappe l’air moelleux
À peine revenues retournées au néant …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Les ans passant auront laissé un sillage à peine esquissé …
.
Spectres vêtus de blanc
hâves, épuisés, têtus
Vagabonde sans âge elle va parmi nous …
D’où vient le vent avec sa pluie ?
.
De la vie, le sentier tortueux
m’emmène au pas de promenade,
Rumeurs bruissantes autour des tables …
Libre, la feuille au vent virevolte …
.
Oiseaux messagers, légères,
les notes volent
Petits bonheurs épars les bourrasques du temps vous accrochent à nos mâts …
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …