Les portes ouvertes des maisons crient à la rue leur désarroi …
Dans le regard, en filigrane, plane un lieu dont il ne reste rien …
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Attirés par l’odeur du sang,
les charognards sont de sortie …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Quand l’été gris ruisselle dans les jardins …
Un an de souvenirs puissants …
La pluie chante la chanson des nuages …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
La rivière assagie somnole …
Dans le brouillard du temps nous errons à tâtons.
Les inconnus d’hier aujourd’hui se saluent …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Ils sont partout, pudiques et forts …
On se croise parfois, on partage un café …
Les hommes avaient conquis depuis longtemps landes, bois et maquis …
Un pot de café chaud …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …