La visite régulière à une « maison de repos » – quel euphémisme ! – n’a rien de bien affriolant …
Les âmes fortes ont traversé
les déserts et les océans …
Le train file et nos rêves …
Exilés, naufragés, perdus,
nous les avions crus morts …
Le feu meurt doucement …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Ainsi passent les jours …
Douceur à mes côtés …
Une voix, quelques notes, et meurt le temps …
Les jours enfouis refont surface …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
Un train bondé de sons étranges …
Souffle, vent, souffle …
Arrivé sans bagage …
Au seuil du jour, le sommeil
se fait léger …
La terre à fleur de roc …
Les enchanteurs du quotidien …
Tant de mois depuis qu’il s’est invité chez nous …
Discrets, fragiles, ils sont partout …
Quand dans l’or du silence fuse l’éclair d’argent …