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Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,
Il faut de tout pour faire un monde …
Les trois mots qu’il eût fallu dire sont restés cois …
Ils sont partout.
Ils chantent, ils crient.
Ils sont en nous …
En larguant les amarres …
Cœur ouvert et perles d’amour …
Quand soudain la nuit tombe …
Enfant au nom imprononçable …
Les mots d’amour les mains tendues …
Les motifs d’indignation et de crainte étendent chaque jour leur nappe nauséabonde.
Ceux qui fuient savent-ils que le monde autour d’eux n’est qu’une lande hostile … ?
Et qu’emporterons-nous, au jour du grand départ ?
Elles ont bouclé les bagages …
Chaque jour quelques vers …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Le printemps qui pointe le bout de son bourgeon nous rappelle à la vie …
Dans leurs yeux toujours un reflet …
ils vont sur les sentiers ombreux vivre le reste de leur âge.
Valentin, gai comme un pinson …
Originally posted 2016-03-30 15:16:38
Comme les actes, les mots d’aujourd’hui sont lourds …