Quelques chaises patientes me tiennent compagnie …
On dit que l’eau sous les ponts coule …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Tout ce qui berce ouvre la voie
Libres nous parlerons …
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Monsieur le comte Lippens est le bourgmestre de Knokke …
Jour familier venez prenez-moi par la main …
Le coucou ne dit plus la complainte des heures …
sous la tonnelle accueillante
Les liens pourtant avaient résisté aux tempêtes …
Faut-il dire au soleil : « Brille ! »
pour qu’il brille ?
Les grains du jour s’écoulent au sablier …
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …
Cette fois, la pression médiatique a fonctionné …
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Les nuages s’alourdissent …
L’or d’un regard ou d’un rayon …
Au fond de ma tête une contrebasse remplit l’air de contre-temps
Suspendus dans l’air, attendant la chute …