Le pas lourd de gens tristes …
Les nuages au jardin ont éteint la lumière …
elle va par les rues, les maisons, les cuisines …
Il faut de tout pour faire un monde …
Vieux murs moussus …
D’une voix qui se tait surgit le souvenir …
Fractale à l’infini …
… un œil noir qui me dévisage …
Le gazon du jardin bénéficie encore un peu de la chaleur …
Un beau jour à la mer, un ciel d’azur sous un soleil tout fier …
Chaque jour à l’encre factice
je laisse couler les mots bleus.
À cheval sur l’été dont nous rêvions la grâce nous partions …
Les motifs d’indignation et de crainte étendent chaque jour leur nappe nauséabonde.
Notre maison fragile voit ses murs s’effriter …
Et qu’emporterons-nous, au jour du grand départ ?
Le jour se lève et le bourg endormi …
Une chanson musant aux chemins tortueux …
Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Sur la vitre un reflet …