Chaque jour à l’encre factice
je laisse couler les mots bleus.
À cheval sur l’été dont nous rêvions la grâce nous partions …
Les motifs d’indignation et de crainte étendent chaque jour leur nappe nauséabonde.
Notre maison fragile voit ses murs s’effriter …
Et qu’emporterons-nous, au jour du grand départ ?
Le jour se lève et le bourg endormi …
Une chanson musant aux chemins tortueux …
Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Sur la vitre un reflet …
Est-on devenu fous dans ce petit pays … ?
Sous son tapis roussi l’herbe est-elle plus verte ?
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Ainsi chantait Adriano, lui qui ressemble tant à mon oncle Mimile …
Le ciel s’est ouvert …
Quand l’été gris ruisselle dans les jardins …
Nous avons l’espoir que demain …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers