Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire ?
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
Un soir de violons muets dansait dans ma tête une valse …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Lorsque s’en vient le soir …
Que vaut le vent s’il n’est tempête … ?
Le tic-tac lancinant …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …
Quand au soir de l’année tu voudrais …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Rayon furtif au point du jour …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Douleurs sourdes ou inquiétudes, corps fracassés, carrefour des solitudes
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
Écrasée sous le pied distrait des certitudes, mon inquiétude geint doucement et puis se tait.
Un ressac a roulé de vagues nostalgies …