J’irai chercher le réconfort
au creux des combes …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Mon nouveau recueil de poèmes …
La terre étouffe, elle agonise …
Attirés par l’odeur du sang,
les charognards sont de sortie …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Saisons fragiles vous glissez …
Combien de fois suis-je donc né se demande le monde …
Les longs chemins de croix qu’enfants nous parcourions …
Partis de si loin …
impitoyable, la rumeur sape la réflexion …
Dans les jardins perdus d’une enfance de mûres …
La vie est un ballot de paille, et l’allumette, jamais bien loin …
Nous les avons connus si fiers …
La terre colle à mes souliers …
Nous étions passagers
de l’air pur et du vent …
Le bleu trop bleu des ciels rêvés …
L’école peu à peu referme pour l’été …
À l’ombre de nos galaxies …