Humains semblables, où sont nos différences ?
Tant de si de pourquoi …
Le jour baisse ils sont là …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Toujours les mêmes mots …
L’horizon sur la crête a des airs de frontière …
Le vent se lève sur les saisons frivoles …
Les liens pourtant avaient résisté aux tempêtes …
Faut-il dire au soleil : « Brille ! »
pour qu’il brille ?
La vie des plantes a quelque chose d’inquiétant …
La pente est escarpée qui remonte à la source …
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Une saison si longue
de vies fanées …
L’or d’un regard ou d’un rayon …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …
Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Le chant criard du coq réveille ce qui fut …