Le train file et nos rêves …
Bain de mots, lambeaux de rêves …
Souffle, vent, souffle …
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …
Quand la pensée part en voyage
jusqu’où peut l’emmener le train …
Chaînes rivées aux chevilles,
petites sœurs de misère …
Nous irons dompter les nuages …
La rime tyrannique et le corset du rythme …
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Rayon de soleil d’or,
quand midi sonne …
Ce qu’elle dit de moi …
J’avais treize ans, Charles chantait …
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
Ton enfance est finie depuis si peu de temps …
Où va le sang qui coule?
Il était bien trop grand …
Ils rêvent d’Angleterre comme, enfants, nous rêvions de paradis sur terre …
Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué …