La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Rayon de soleil d’or,
quand midi sonne …
Ce qu’elle dit de moi …
Le silence rythmé de la marée tranquille
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …
Sait-on les rêves et les mirages qu’agitent les cerveaux anxieux …?
J’avais treize ans, Charles chantait …
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
Ton enfance est finie depuis si peu de temps …
Où va le sang qui coule?
Il était bien trop grand …
Je me réveillerai un matin sur la terre …
Ils rêvent d’Angleterre comme, enfants, nous rêvions de paradis sur terre …
Embarqué un soir de novembre …
En larguant les amarres …
Vivants nous parcourons des printemps …
Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué …
Et les îles s’envolaient …
Les amarres larguées nous irons dans le vent …