Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Ainsi chantait Adriano, lui qui ressemble tant à mon oncle Mimile …
Lorsque se tait le chant qu’un autre chant s’élève …
Paresseux l’été prend son temps …
une inextinguible soif de douleur et de sang …
J’ai dans la tête un rythme doux …
ton jeu me fascine et m’endort …
Les choses simples quelquefois nous vont à l’âme
Il y a peu, je m’indignais …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
Prophètes, taisez-vous, le silence est si beau ! …
Ta main dans ma main, si petite …
Et pourtant le soleil se lève …
En regardant la pluie je vois tomber les notes …
La main calleuse sur la brique,
le regard fixé sur l’aplomb …
Leur boussole n’est qu’un carton jaune et bleu sur un quai de gare.
De nos mains s’écoulant,
entre les doigts s’enfuit
la vie …
Où vas-tu ma jolie au hasard les mains nues ?
Viendront les temps nouveaux couleur pastel …
.
Orages endormis derrière
le paravent fragile
d’un sourire