Toujours les mêmes mots …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Au vent vont les étoiles
La pente est escarpée qui remonte à la source …
Moulins du monde aux meules rondes de quel grain faites-vous farine ?
L’oubli qui tout guérit …
La haie d’honneur des éoliennes escorte le train …
Prophètes, taisez-vous, le silence est si beau ! …
Cela fait tout de même froid dans le dos
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Contre toute attente …
Un train bondé de sons étranges …
Silence inquiet des soirs frileux …
Le poème attire à lui comme un aimant …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Quand la pensée part en voyage
jusqu’où peut l’emmener le train …
A petits pas furtifs, les secondes cheminent …
nos gestes de réconfort …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …