Quand la pensée part en voyage
jusqu’où peut l’emmener le train …
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
Jours de printemps, je n’ose …
Derrière la colline aux versants fatigués …
Sur les eaux calmes du printemps …
Dix-sept printemps soudain surgissent …
Peut-être la nuit n’est-elle
que promesse non tenue …
Les mots écloront-ils ?
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Dimanche aux tons passés …
Comment croire au ciel bleu de ce printemps précoce ?
Sur l’échiquier du monde il n’est plus de raison.
L’escarpolette
un jour s’envole,
le cœur s’emballe …
Vague immobile et turbulente tu creuses ton sillon …
Compagne de soirs de pluie
et de matins givrés,
Il y a dans l’air frais comme un parfum de soleil …
Sans attendre que mai honore ses promesses …
Les nuages oisifs d’un coup d’aile ont glissé …
Qui donc dira la longue attente aux portes d’un printemps qui tarde ?