Assis l’âme en paix au bord du sommeil
Il flotte entre deux airs …
Le printemps qui pointe le bout de son bourgeon nous rappelle à la vie …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Elle est de plus en plus grande, cette tentation de fermer les yeux, de me pelotonner sous les couvertures et de m’inventer un monde.
Les longs chemins de croix qu’enfants nous parcourions …
L’école peu à peu referme pour l’été …
Les ogres en nos pays ont donc une famille …
Tant de si de pourquoi …
Le voile effiloché peu à peu disparaît …
Les couleurs des pétales aux douceurs veloutées …
L’or d’un regard ou d’un rayon …
Mélodie douce au fil précaire …
Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
Lâcher la bride aux mots …
Ce matin, c’est de Washington …
L’été s’est levé tôt …
On te dit noir, tu es marron,
amer nectar né en Afrique …
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …