L’été s’est levé tôt …
On te dit noir, tu es marron,
amer nectar né en Afrique …
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …
Pâques aux cloches carillonnantes …
Ces noms que nous n’avons pas sus …
Pas un fil disait le dicton …
Un petit noir arrogant fume,
il se sait le roi du matin …
La porte du bonheur
un matin entr’ouverte …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
Pendant longtemps la vague a déferlé au large …
Maia s’en est venue
sans surprise, et pourtant …
Voir et se contenter de voir …
Naufragé de son âge,
il laboure
un passé de mirages,
à rebours.
Dans le petit matin gelé, un premier pas …
Lorsque s’en vient le soir …
Pour peu qu’un jour d’hiver …
La nuit lentement meurt de froid …
Un jour nous ouvrira la connaissance aiguë de la beauté …