La vie aux méandres douteux te mènera
le long de paysages
D’une voix qui se tait surgit le souvenir …
Tu as perdu ta maman?
Battus par les embruns mes quais n’embarquent plus que souvenirs …
La rue a choisi la grisaille …
Ils vont à cheval sur la plume …
L’œil plonge et se perd …
Nue au soleil la place a caché sous ses ombres un banc …
Dans le brouillard des jours enfuis …
Fleurs de papier crépon vos pétales ne fanent …
En larguant les amarres …
Soudain le matin s’ouvre et le monde est nouveau.
Une photo, pas de mot.
L’équinoxe fatal a surgi sans rien dire …
Vivants nous parcourons des printemps …
Si le vent parlait …
Des temps enfuis les témoins ne sont plus …
Pays qu’es-tu sinon le chêne au coin de la maison ?
Sa vie est une danse …
Tandis qu’attend le chêne un prévisible temps …