Ainsi passent les jours …
Les jours enfouis refont surface …
Dix-sept printemps soudain surgissent …
Qui dira le poids d’une larme …
Le jour fanfaron se retire …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
L’or du silence coule …
Il y a dans l’air frais comme un parfum de soleil …
Que vaut le vent s’il n’est tempête … ?
Qui donc dira la longue attente aux portes d’un printemps qui tarde ?
Les beaux jours de jadis n’ont plus pignon sur rue …
Pétales aux jours comptés détachés à jamais.
Nous aurons donné à nos jours le papier blanc pour y écrire …
Nous irons cueillir les myrtilles …
Les jours sont tous pareils et différents pourtant …
Un petit vieux modeste attend sans faire un geste …