Le jour fanfaron se retire …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
L’or du silence coule …
Il y a dans l’air frais comme un parfum de soleil …
Que vaut le vent s’il n’est tempête … ?
Qui donc dira la longue attente aux portes d’un printemps qui tarde ?
Les beaux jours de jadis n’ont plus pignon sur rue …
Pétales aux jours comptés détachés à jamais.
Nous aurons donné à nos jours le papier blanc pour y écrire …
Nous irons cueillir les myrtilles …
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Nostalgie aux baisers languides,
fantôme de temps abolis,
Rayon furtif au point du jour …
La vie coulait entre nos doigts …
Les jours sont tous pareils et différents pourtant …
Un petit vieux modeste attend sans faire un geste …
Pas après pas qu’il est long le chemin …
J’ai beau courir le temps me suit
Un jour quand le sac sera plein …
D’où nous monte ce vertige ?
Réveillons de solstice …