Rumeur de la ville …
Une chanson musant aux chemins tortueux …
Été de feux sauvages …
Les portes ouvertes des maisons crient à la rue leur désarroi …
Pour avoir été témoins de ces mains calleuses …
Le printemps n’a fait que passer …
Le long ennui des canicules …
J’aurais voulu d’un ton léger dire la douceur de l’été …
Un an de souvenirs puissants …
Jours qui fanent et soleil d’or …
Il était une fois dans un château …
framboises et mûres mûrissent au jardin …
Les jours de splendeur …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
sous la tonnelle accueillante
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Par les sentiers ombreux musent les promeneurs …
tant de soleils minuscules nous font oublier l’hiver …
Voyageur solitaire, immobile et curieux …