Assis l’âme en paix au bord du sommeil
Ne peut-on vraiment pas considérer les pauvres, malheureux, sans abri, réfugiés comme des personnes humaines ?
Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
Le jour meurt et la paix du soir
s’étend sur nous …
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Le songeur parcourt les absences …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Le long ennui des canicules …
Lorsque se tait le chant qu’un autre chant s’élève …
Paresseux l’été prend son temps …
L’Europe était notre utopie …
Les ogres en nos pays ont donc une famille …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Quelques chaises patientes me tiennent compagnie …
Tout ce qui berce ouvre la voie
Jour familier venez prenez-moi par la main …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Les grains du jour s’écoulent au sablier …
… à l’encontre des réfugiées …
La marée du jour qui s’apaise …