Quelques chaises patientes me tiennent compagnie …
Tout ce qui berce ouvre la voie
Jour familier venez prenez-moi par la main …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Les grains du jour s’écoulent au sablier …
… à l’encontre des réfugiées …
La marée du jour qui s’apaise …
Dans la nuit froide hurle le vent …nuit
Ciel de la chambre vide …
Avenir de l’Homme, la femme, bien sûr ! Mais en attendant …
Le monde serait-il peuplé de tant de petites lumières pour nous guider dans le brouillard ?
Les enchanteurs du quotidien …
Les magiciens du crépuscule …
De ce balcon, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le monde
S’il y a bien des raisons d’être pessimiste …
Voilà où mène une politique frileuse à courte vue
Ces noms que nous n’avons pas sus …
Peut-être la nuit n’est-elle
que promesse non tenue …
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
nos gestes de réconfort …