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Liège un lundi.

Paresseux l’été prend son
ils ont déposé leurs bagages
pour quelques ou pour longtemps
dans une tour de trente étages.

Le temps s’étire et chacun vaque
Ardente la Cité bourdonne
au loin comme un léger ressac
le aux remous s’abandonne.

Au tréfonds pourtant des consciences
croît une fleur à l’odeur âcre
et la tour qui feint l’innocence
se prépare pour le .

Il n’est plus temps l’odieux sorcier
a déployé ses ailes grises
rauques déjà presque asphyxiés
emprisonnés là par traîtrise
bêtes et dans l’air vicié
de ce qui les terrorise
regardent les ambulanciers
et le sol avec convoitise.

De gros insectes vrombissants
des fourmis le long des échelles
dans un va et vient incessant
au milieu des cris des appels
vont arracher les impuissants
des du traquenard mortel.

Dans la le fanal longtemps
d’un coin accueillant provisoire
luira comme luit au printemps
au cœur du monde un rai d’.

Paresseux l’été prend son temps
ils ont déposé leurs bagages
pour quelques jours ou pour longtemps
dans une tour de trente étages.

Le temps s’étire et chacun vaque
Ardente la Cité bourdonne
au loin comme un léger ressac
le monde aux remous s’abandonne.

Au tréfonds pourtant des consciences
croît une fleur à l’odeur âcre
et la tour qui feint l’innocence
se prépare pour le massacre.

Il n’est plus temps l’odieux sorcier
a déployé ses ailes grises
rauques déjà presque asphyxiés
emprisonnés là par traîtrise
bêtes et gens dans l’air vicié
de ce feu qui les terrorise
regardent les ambulanciers
et le sol avec convoitise.

De gros insectes vrombissants
des fourmis le long des échelles
dans un va et vient incessant
au milieu des cris des appels
vont arracher les impuissants
des mains du traquenard mortel.

Dans la nuit le fanal longtemps
d’un coin accueillant provisoire
luira comme luit au printemps
au cœur du monde un rai d’espoir.

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