Le jour se lève à contre-cœur …
Les cailloux du chemin nous racontent une histoire …
Le jour se lève et le bourg endormi …
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Le voile effiloché peu à peu disparaît …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Au fond de ma tête une contrebasse remplit l’air de contre-temps
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Le jour fanfaron se retire …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Les ans passant auront laissé un sillage à peine esquissé …
L’Adrienne, un matin,
qui cherchait un café,
sur un trottoir d’Amiens
m’a soudain projeté.
Beaux étés gris du temps jadis …
La rue a choisi la grisaille …