De ce balcon, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le monde
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
Le linceul blême cherche en vain l’ombre …
Hiératique, il attend, pétrifié sous le fard,
monument incongru dans le flot des passants …
Et pourtant le soleil se lève …
Petite fille à l’œil espiègle …
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
nos gestes de réconfort …
Vus du balcon, qu’ils semblent loin
les remous du monde enragé …
Quand nous jouions aux billes …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …
Volez papillons sans répit …
Six bougies pour Guillaume !
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Tessa, quand tu souris,
ce sont tes yeux qui brillent …
Un faon, dans sa forêt,
insoucieux du danger,
gambadait sans arrêt …
.
La vieillesse est fauteuil,
Pierrot rêvait d’une école …
Une expérience exceptionnelle.
Les mots pour le dire
.
Toute une histoire en une seule fois, c’est trop ! Alors, je lui ai promis qu’à chacune de nos rencontres, j’ajouterai quelques lignes …