Mettre un visage, une voix, un sourire sur les chiffres glacés des statistiques …
en pointillé des air d’enfants, des chants d’oiseaux …
Que n’a-t-on entendu comme commentaires péremptoires à propos de ces hommes fuyant seuls, abandonnant femmes et enfants …
Tremblez car il est de retour …
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …
Au fond de ma tête une contrebasse remplit l’air de contre-temps
Par les sentiers ombreux musent les promeneurs …
tant de soleils minuscules nous font oublier l’hiver …
Le chant criard du coq réveille ce qui fut …
Les habitants d’avril guettent passer les trains …
L’innocence de l’enfant, quoi de plus beau ?
Souffle, vent, souffle …
Décidément, la ministre de l’enseignement francophone belge n’en rate pas une …
De ce balcon, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le monde
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
Le linceul blême cherche en vain l’ombre …
Hiératique, il attend, pétrifié sous le fard,
monument incongru dans le flot des passants …
Et pourtant le soleil se lève …
Petite fille à l’œil espiègle …