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D’autres, depuis longtemps,
ont répété
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Des eaux dormantes autour de nous guettent leurs proies …
Demain, quand les enfants rempliront la maison …
À quoi bon les mots …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
La nuit tombe, et les temps sont froids.
Les gens qui passent ont une histoire …
Il n’a pas de frontières, le pays dont je suis …
Un pot de café chaud …
Sont-ils donc si nombreux à ne rien écouter que le chant des sirènes ?
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Prolixe comme pie, la langue avant les dents …
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
Flânant parmi les sépultures …
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Un petit vieux modeste attend sans faire un geste …
Notre vie est un long fleuve aux méandres capricieux …
Étoile dans la nuit …