Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
Les saints imaginaires ont envahi décembre …
À dire ainsi le bleu, laverons-nous le gris ?
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Un pot de café chaud …
Le froid est ce matin sorti de sa tanière …
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …
Une version du « Jardin d’hiver » d’Henri Salvador par Agathe Iracema
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …
Le gris glacé des brumes …
Promesse de printemps …
La solitude du flocon …
Quand l’hiver tout-à-coup revient …
C’est feuille à feuille que le jardin tourne les pages des saisons …
Deux mondes se rencontrent …