Il est un val celé au tréfonds de nous-mêmes …
Ils ne se parlaient pas, se connaissaient à peine …
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Dans la nuit froide hurle le vent …nuit
À qui sont-ils, ces doigts volant en escadrilles,
fondant sur les claviers pour distiller la haine …
Les bras s’ouvrent et pourtant …
Sait-on les rêves et les mirages qu’agitent les cerveaux anxieux …?
Ils sont partout, pudiques et forts …
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …
À force de vouloir …
Quand l’hiver tout-à-coup revient …
Poète, que peuvent tes mots ciselés avec soin … ?
Les fantômes de ceux dont il ne reste rien …
Libérés les pieds volent …
Ils étaient là mais vivaient-ils ?
Le froid grignote …
Passant que sais-tu des maisons … ?
Au fond de l’étang noir de l’âme …
Lorsque les loups se font garous …
Les mots d’amour les mains tendues …